Si vous avez déjà joué au premier Garten of Banban, vous savez déjà à quoi vous attendre : un jeu d'horreur en vue à la première personne qui mise plus sur l'ambiance étrange et l'exploration que sur les jumpscares purs. Garten of Banban 2 reprend exactement là où le premier opus s'est arrêté, vous plongeant à nouveau dans les profondeurs mystérieuses et colorées de la garderie Banban. La boucle de jeu reste centrée sur la résolution d'énigmes simples, la collecte d'objets et la fuite face à des créatures biscornues, le tout dans un environnement qui oscille entre le mignon et le profondément inquiétant. Ce chapitre s'adresse clairement aux fans du premier jeu et aux amateurs de titres d'horreur "indie" au budget limité mais à l'univers marquant, comme ceux de la saga Poppy Playtime qui a inspiré cette mouvance. Ce qui m'a attiré, au-delà du buzz créé par les streamers autour du premier volet, c'est cet art direction si particulier : des couleurs saturées à l'extrême contrastant avec une tension palpable, créant une sensation de malaise unique.

Mon expérience a été... mitigée, pour être honnête. Le jeu est très court (moins d'une heure) et la prise en main est immédiate, ce qui est à la fois un point positif et négatif. D'un côté, on est projeté dans l'action sans fioritures. Les commandes sont basiques (se déplacer, interagir, courir), et les performances sont correctes, sans bugs majeurs. Mais d'un autre côté, on a l'impression de jouer à un DLC ou un chapitre supplémentaire plutôt qu'à une suite à part entière. Le moment le plus marquant pour moi reste la rencontre avec les nouvelles créatures, comme Opila Bird, dont le design grotesquement géométrique est à la fois ridicule et efficace pour instiller un sentiment de danger. L'immersion est principalement portée par l'environnement : les couloirs trop propres, les jouets abandonnés, les lumières néon qui crépitent. Cependant, l'absence quasi-totale d'interface et une progression très linéaire font que l'on se sent plus spectateur qu'acteur de son aventure.

Comparé à d'autres jeux du même acabit, comme Poppy Playtime ou même Hello Neighbor, Garten of Banban 2 se positionne clairement dans le créneau "horreur accessible et rapide". Il ne cherche pas à avoir la profondeur narrative d'un Outlast ou la complexité mécanique d'un Amnesia. Sa force réside dans sa simplicité et son univers visuel reconnaissable entre mille. J'ai continué à y jouer principalement par curiosité pour l'évolution de son lore absurde et pour voir où les développeurs voulaient en mener l'histoire, qui devient de plus en plus surréaliste. Ce qu'il fait "mieux" que certains concurrents, c'est de ne pas prendre son propre scénario trop au sérieux, ce qui le rend plutôt charmant malgré ses défauts techniques. Cependant, il peine à se démarquer réellement, donnant souvent l'impression de surfer sur une vague sans apporter d'innovation significative.

• Plongée plus profonde dans le mystère 🕵️‍♂️ : Le jeu étend le lore énigmatique de la garderie, introduisant de nouveaux documents audio et indices visuels qui tentent de donner plus de corps à l'histoire, même si elle reste volontairement sibylline.
• Nouvelles menaces à l'apparence unique 🐦 : L'arrivée de créatures comme Opila Bird ajoute de la variété aux rencontres, avec des comportements et des designs plus élaborés que dans le premier chapitre, forçant le joueur à adapter sa façon de se cacher et de fuir.
• Environnements légèrement élargis 🏢 : Bien que toujours confiné, l'espace à explorer est un peu plus vaste et propose quelques nouvelles pièces aux énigmes simples, comme un système de portes à codes, qui rompent un peu la monotonie.
• Ambiance sonore anxiogène 🔊 : La bande-son, composée de grésillements électroniques, de bruits métalliques lointains et de silences pesants, contribue énormément à créer une tension constante, même en l'absence de danger immédiat.

• Un univers visuel mémorable et dérangeant 🎨 : Le choix des couleurs vives et des designs de personnages à la fois enfantins et grotesques fonctionne parfaitement pour créer une atmosphère d'horreur unique. C'est le point fort indéniable de la série.
• Rythme rapide et sans temps mort ⏱️ : Le jeu est très court et va droit au but. Pour un joueur occasionnel ou quelqu'un qui veut une dose d'horreur rapide, c'est un atout majeur. On n'est jamais bloqué longtemps.
• Accessibilité totale pour tous les publics 🎮 : Les mécaniques sont extrêmement simples, aucune dextérité particulière n'est requise. C'est un titre idéal pour initier des joueurs novices au genre de l'horreur en vue subjective.

• Une durée de vie très (trop) limitée ⏳ : L'aventure se termine en moins d'une heure, ce qui donne une forte impression de contenu léger, même pour un jeu à petit budget. On a à peine le temps de s'immerger que c'est fini.
• Des énigmes souvent basiques et peu stimulantes 🧩 : La majorité des défis se résument à "trouver l'objet A pour l'utiliser sur le mécanisme B". Cela manque cruellement de créativité et de profondeur.
• Un scénario qui mise tout sur l'absurde sans réelle cohérence 📜 : Si le côté mystérieux peut intriguer, le lore semble parfois assemblé de façon aléatoire, ce qui peut frustrer les joueurs cherchant une histoire un minimum structurée.
• Un sentiment de 'déjà-vu' prononcé 🔄 : Par rapport au premier jeu, les nouveautés sont minimes. On explore le même type d'environnements, avec les mêmes types de gameplay, ce qui atténue l'impact de la découverte.